Nous sommes rescapés de la Mort

Nous sommes naufragés de l'Amour

L'emprise de la peur dans nos corps

Le désir de fuir pour toujours

S'évader loin des mortels

Extériorisons notre âme

Dans le feu éternel

A jamais nos jours s'enflamment

Le regard de la mort

Pèse sur nos vies

Dans ce sinistre décor

Qui s'étend dans l'infini

Embrasons les flammes du désespoir

Qui vacillent dans nos coeurs

Rejaillissent nos idées noires

Dans la fuite de l'extincteur

Petit Prince

Ne sois pas triste

Petit Prince

Toi tu existes

Les oiseaux chantent

Et toi tu pleures

Les enfants rient

Et toi tu meurs

Petit Prince

Regarde la vie

Petit Prince

Elle te sourit

Le soleil brille

Toi tu t'éteins

Les gens frétillent

Et toi tu crains

Petit Prince

Réveille-toi

Petit Prince

Anime-toi

La vie t'appelle

Toi tu t'enfuis

Les fleurs sont belles

Et toi aussi

Petit Prince

Il faut se battre

Petit Prince

Tu gagneras

Je regarde ma jeunesse fuir

Je me demande ce que sera ma vie

Lorsque les années apparaîtront sur mon visage

Et que toujours avancera mon âge

Je regarde les feuilles qui tombet

Et au printemps repousseront

Tandis que mon visage se ridera

Et que jamais la beauté ne revivra

Le temps passe sur moi

Et lui ne change pas

Avec ma jeunesse partiront mes rêves

Je regarde le jour qui se lève

Ce soir se couchera le soleil

Il se relèvera à mon réveil

Seulement il ne vieillira pas

Jamais il ne changera

Et puis un jour je partirai

Demain, qui sait ?

Mon départ se fera en silence

Sans que l'on ne remarque mon absence

Ton silence pèse lourd

C'est le poids de mon amour

Ton absence en ma présence

C'est la fin d'une romance

Je me tourne vers le passé

Pour retrouver un peu de gaieté

Je regarde ces images

Je garde en moi des passages

Des instants éphémères

Des moments de lumière

Une passion qui fût brêve

Du bonheur comme en rêve

Deux corps sur le sable

On vivait une fable

J'écoute cette chanson qui m'appelle

Et mes souvenirs me les rappelle

Une lame transperce mon coeur

Mon sang coule en pleurs

Mon être est devenu un tombeau

Je flotte sur un ruisseau

De larmes versées par désespoir

je me regarde dans le miroir

Et je me vois vieillir, finir

Je me regarde SOUFFRIR !